Au début c'était presque rien
Un petit point qu'on voit au loin
A peine dans la pénombre
Comme un soleil qui sème des ombres
J'avoue je l'ai pas vu venir
L'éclat de ton sourire dans son écrin, dans son écrin
Au début c'était tellement beau
Tu viens tu portes mes fardeaux
Je me sens plus légère, comme un prisonnier qu'on libère
A qui on redonne des printemps
A qui on vole ses hivers et qui espère, et qui espère
J'aurais dû quoi passer mon chemin
Je suis réduite en cendres entre tes mains
Toi t'appuies encore, tu ne vois rien
J'aurais dû quoi m'en tenir au fait
Au lieu d'rêver à des contes de fée
Plus j'te serre fort, plus tu n'fais rien
La chute est lente, lente, lente, lente
Et tu me hantes, hantes, hantes, hantes
Et je revois, tous les instants de toi
Dans mes nuits lentes, lentes, lentes, lentes
Rien ne chante, chante, chante
Depuis que ta voix, chante trop loin de moi
Loin de moi
Au début c'était du hasard
Quelques fois tu rentres un peu tard
Tu dis que je m'enflamme, je ne dois pas en faire un drame
Il arrive qu'un élan du corps, nous amène dans d'autres décors
Et ce n'est rien, non ce n'est rien
J'aurais dû quoi passer mon chemin
Aller chercher de meilleurs lendemains
Sans le vouloir, tu me retiens
J'aurais dû quoi m'en tenir aux faits
Tu as gagné, tiens voilà ton trophée
Mes larmes enfin, tombent en vain
La chute est lente, lente, lente, lente
Et tu me hantes, hantes, hantes, hantes
Et je revois, tous les instants de toi
Dans mes nuits lentes, lentes, lentes, lentes
Rien ne chante, chante, chante
Depuis que ta voix, chante trop loin de moi
Loin de toi
La chute est lente, lente, lente, lente
Et tu me hantes, hantes, hantes, hantes
Et je revois, tous les instants de toi
La chute est lente, lente, lente, lente
Et tu me hantes, hantes, hantes, hantes
Et je revois, tous les instants de toi
Dans mes nuits lentes, lentes, lentes, lentes
Rien ne chante, chante, chante
Depuis que ta voix, chante trop loin de moi
Loin de toi
La chute est lente, lente, lente
La chute est lente, lente, lente, lente
Et tu me hantes, hantes, hantes, hantes
Et je revois, tous les instants de toi