Au crépuscule dans le parc les
Rossignols de nuit commencent à
Chanter
Les fleurs du printemps tombent
Mollement il n'y a plus qu'à les
Ramasser
Ce sont de belles fleurs mais elles n'ont pas d'épines
Le silence autour de moi a quelque
Chose d'anormal et d'inquiétant
Le vent se lève, le vent se lève et fait
Danser les arbres
Mais le lac semble rester sourd et
Imperturbable
Plus sombres que la nuit les
Cumulonimbus se pressent et masquent
La lune
Perché à la cime d'un cèdre centenaire
Bouboule le hibou
Je suis d'un pas rieur le sentier solitaire
Je suis d'un pas rieur le sentier solitaire
Une berline lancée à pleine vitesse
Enchaîne tonneau sur tonneau
Je lève les yeux au ciel, mes lunettes
Sont cassées