Ils sont plus de cinquante autour de moi
Je me sens comme perdu dans un désert
Sur leur échiquier je glisse comme un pion
Alors que je croyais en être le roi
Quand j'ai besoin d'un peu d'amitié
Les visages se tournent et s'effacent
Lorsque je réclame un peu de gaieté
Sous leurs sourires je sens de l'intérêt
Quelques fois j'ai envie
De crier à la nuit
Emmène-moi
Emmène-moi
Petit fille tu veux vieillir avec moi
Réfléchi, voudrais-tu être le miroir
Où l'on pourrait voir nos visages
Se froisser un peu plus chaque soir
Lorsque plus tard mon nom sera oublié
Viendras-tu comme avant pour me parler
Désolé petite fille, je vivrai seul
Je préfère vivre vite et mourir jeune
Quelques fois j'ai envie
De crier à la nuit
Emmène moi
Emmène moi...