Il faisait quoi, que du beau temps, il n’y avait pas de vent
Je me suis levé, en chantant avec une allure de Tarzan
Il y avait tout, tout pour réussir
Des lapins, des toutous, de l’animation de quartier
Et bien sûr c’était l’été, enfin la journée
Et bien sûr c’était l’été, enfin la journée
Les nuages étaient loin collés on aurait même dit du papier
Un paysage lunaire et fait tout en crépon
Et pourtant j’ai pris le temps de contempler tout
De me sentir abandonné et de m’éparpiller partout
Et de voir que tout ici sembler positif
Avant d’aller jeter un œil de l’autre côté du périph’
J’ai pris mon scoot, direction Paname
J’étais sur la route sur le macadam
Quand j’ai décidé tranquillement de m’arrêter
C’est à ce moment-là que cette jeune fille est passée.
REFRAIN :
C’était juste une belle journée
Un moment particulier
Quelque chose de doux et léger
Que je ne voudrais pas oublier
Elle était belle comme le jour, comme une princesse
Et moi le vautour de ma tour qui tournait sans cesse
Je voulais juste essayer tranquillement de lui parler
J’voulais juste essayer, assurément de m’incruster
Bonjour Mademoiselle, voulez-vous boire un verre
Avec un mec tranquille et sans manière
Histoire de sortir de l’ordinaire
C’te plaît cousine je la ferai à l’envers
Elle m’a dit : “Comment ?” Mais pour qui tu t’prends, t’es pas un peu fou ?
T’es sûrement un délinquant, t’es sûrement de la France d’en dessous
Je lui dis : “Quoi ?” Mais qu’est-ce qui t’arrive toi, parle-moi autrement !
Je lui dis : “Non”. J’suis un ouf, moi, un véritable déglingo
Un jour j’ai vendu à des mecs qui ne savaient pas, des faux Lasteco
Elle m’a dit : “OK c’est bon”. Mais maintenant mon mec est là
Et je me suis retourné et c’est là que j’ai vu la stocma
C’te plait cousin, on va pas s’énerver
En plus c’est une belle journée
Et c’est la dinde, crois-moi qu’a commencé
C’est là que j’ai vu son point sur ma tête venait vite s’écraser
REFRAIN
Quel souvenir de cette patate, enfin de cette pêche
Cette sauce à la tomate qui n’était pas fraîche
J’vais la tête juste un peu plus grosse que mon casque
Et mon nez pouvait onduler comme une vague du Pays basque
J’avais quoi ? 2 dents en moins, la face enfoncée
J’ai dit : “OK cousin”. Désolé, mais je dois y aller
Il m’a dit : “OK casse-toi de là, sinon je te repète la tête”
Donc arriver à 100 mètres, j’ai fait : “Bouffon, tu te la pètes !”
Je suis rentré dans mon quartier un peu dégoûté
J’ai dit à mes potes que je m’étais tapé avec mes skins énervés
Pour l’honneur des miens et de ma cité
Ils m’ont fait : “Tu sais quoi cousin ? Respect !”
Je suis rentré tranquillement dans ma banlieue
Où les gens sont super et heureux
Où le ciel est pratiquement bleu
Enfin c’est ce que disent aussi certains journaleux