Quand t'es pas là, c'est pas la peine
De taper sur les oreillers
Je leur laisse leur drôle de dégaine
Je leur dis qu'ils ont qu'à s'écraser
Quand t'es pas là, c'est pas la peine
De prévoir des trucs à dîner
Je bouffe des yoghourts et des petites graines
Et je picole devant la télé
Quand t'es pas là, c'est pas la peine
De rendre les litres à l'épicier
Depuis le temps, l'entrée est pleine
J'ai laissé la place de passer
Mais quand parfois tu téléphones
Je vois plus les factures qui traînent
Tout mon brouillard, je m'en tamponne
J'oublie le nombre des semaines
Mais quand parfois tu téléphones
C'est ta voix, presque ton haleine,
C'est presque tes yeux qui chantonnent
Je te vois déjà qui t'amènes
Oh ! Mon amour ! Ma bonne amie !
Si tu repars sauver ton coeur
Laisse-moi un peu goûter ta vie
Reste au moins par là trois quarts d'heure
Quand t'es pas là, c'est pas la peine
De taper sur les oreillers
Je leur laisse leur drôle de dégaine
Je leur dis qu'ils ont qu'à s'écraser