Je vous déteste tous autant que vous êtes
Avec vos vies de merde, vous êtes déjà en enfer
La misère des autres comme seul passe temps
Ivres de détresse et assoiffés de sang
Crevez !
"Là, l'homme s'est retiré, il a fui !
Alors les bêtes l'ont mangé
Ce ne fut pas un viol, il s'est prêté à l'obscène repas
Il y a trouvé du goût
Il a appris lui-même à faire la bête, еt à manger le rat délicatemеnt
Et d'où vient cette abjection de saleté ?
De ce que le monde n'est pas encore constitué ?
Ou de ce que l'homme n'a qu'une petite idée du monde et qu'il veut éternellement la garder ?
Cela vient de ce que l'homme, un beau jour
A arrêté l'idée du monde
Deux routes s'offraient à lui : celle de l'infini dehors, celle de l'infime dedans
Et il a choisi l'infime dedans, car il n'y a qu'à presser le rat, la langue, l'anus
Ou le gland."
Marasme et torture, devant vous se tient la Bête
Son infâme progéniture dévorera vos saints et vos chairs
J'exulte devant le spectacle de chacun de vos visages distordus
Du sort mérité par une espèce déjà disparue
J'espère qu'un astéroïde vous tombera sur la gueule
Qu'une malédiction pharaonique sorte Ra de son linceul
Que vos raclures de gosses crèvent dans la terreur
Que vos blessures ignobles vous fassent hurler de douleur
Tripes et boyaux pleuvent sur un paysage de mort
Les craquements de leurs os sont à mes oreilles un trésor
La planète toute entière pullule de voraces rejetons
C'est la fête au cimetière qu'est devenu ce qui restera de ce monde
Vous allez tous payer !
Ô Satan, il est temps de les faire hurler !
Bouffez-les jusqu'au dernier, en espérant qu'ils vous plaisent
Longue vie à la bête, et sa descendance de Parthénogenèse
L'horreur descend de son nid pour dévorer le monde
C'est avec le sourire que j'observe les hommes qui s'effondrent
Désert mortuaire, ruine et dépravation
Seront les maîtres mots de la bête la révolution
Inutile de protéger vos délicieux enfants
Ils n'auront de cesse de bouffer leur sang
Notre espèce est maintenant menacée
Notre terre est maintenant libérée