Je met mon cadran quand je veux
J’ouvre mes yeux si je peux
Je peux toujours si je le veux
Mais pour le vent
Je ne peux rien y contrôler
Des mouvements qui me “shakent “
De tous bords tous côtés
Je me sens maintenant comme un arbre
J’ai les deux pattes bien ancrées
D’la racine jusqu’au bout des branches
Mais pour le vent
Je suis quand même reconnaissant
Des mouvements
Qui m’aident à survivre au présent
Et pour le vent
J’en profite lorsqu’il m’habite
Des mouvements
Mes feuilles voguent
Au gré du vent
Et pour le vent
J’en profite lorsqu’il m’habite
Des mouvements
Aujourd’hui je vis