Oyez la planète
Oyez braves gens
Terrible nouvelle
Danger imminent
Il s’est envolé perdu quelque part
Peut-être au bout de l’autre monde
Il est question de salut
De le retrouver
De lui dire à quel point il compte
C’est le papillon qui bat de l’aile
Veut jouer à qui mieux pourfend l’eau
Il fallait bien qu’un jour il se rebelle
Autant vous dire que ce sera chaud
C’est le papillon dans la tourmente
Qui erre est aux abois pleure la vie
Qu’il avait avant qu’elle ne déchante
Car elle la Terre était son paradis
Oyez la planète
Oyez braves gens
Que tous ceux et celles
Qui croient qu’il est encore temps
De bouger les choses
De se donner la main
Pour que nos enfants
Aient droit tout comme nous
A une vie meilleure
Se joignent à nous maintenant
Pour retrouver le papillon qui bat de l’aile
Veut jouer à qui vole plus haut
Il fallait bien qu’un jour il nous rappelle
Qu’ici bas nous sommes « à la Terre égaux »
Pour retrouver le papillon dans la tourmente
Qui erre est aux abois pleure la vie
Qu’il avait avant qu’elle ne déchante
Car La Terre était son paradis
Et nous étions si bien ensemble
Un peu comme trente millions d’amis
Il dit que c’est à nous la faute
Et donc qu’il nous revient d’en payer le prix
Oyez citoyens du monde
Penser à demain je dis gare à
Ceux qui se targuent de quelque grenelle
Quand le monde se couvre d’une bien ridicule ombrelle
Ceux qui font passer leur seul et petit intérêt
Avant celui de tout un monde couvert de plaies
Ceux qui pensent que le peuple ne peut rien
Car ils ne savent tout ce dont est capable le genre humain
Je dis qu’il est juste et bon de faire de l’esprit
En toute humilité au moyen de cette funeste théorie
Celle du papillon qui bat de l’aile
Veut jouer à qui le dernier mot
Faut-il que le terme de cette querelle
Ne vienne que par chaos
Celle du papillon qui nous somme
De nous reprendre de faire ce qu’il convient
De nous comporter enfin comme des hommes
Et non des dieux qui changent l’eau en vain
Oyez oyez citoyens (ce sera chaud chaud chaud)
Oyez oyez la planète (gare au flot flot flot)
Il n’est ici de prophète
Conscient de tout cela vous êtes
Nous sommes notre propre fléau
Méfions-nous des faux en tous genres
Oyez Oyez braves gens
A. Rodrigues:.