Je vois que les femmes d'aujourd'hui
Ont de bien jolis parapluies
Contre les vilains crachins
Et les tempêtes des chagrins
Où sont les femmes de capitaine
Qui ne faisaient pas de fredaine
Où sont les femmes de marins
Qui vous auraient bien dit "tin-tin"
Et qui, pour leur folle nuit d'amour
Attendaient sagement le retour
De leur homme, de leur homme...
Je vois que les femmes d'aujourd'hui
Ont de bien jolis parapluies
Contre les vilains crachins
Et les tempêtes du destin
Où sont les douces femmes au logis
Qui adoraient leur p'tit mari
L'esprit et le corps au dodo
Leur cœur trop fragile au repos
Qui ne faisaient l'amour qu'au lit
En silence, en catimini
Pour un homme, pour un homme
Je vois que les femmes d'aujourd'hui
Ont de bien jolis parapluies
Contre les vilains crachins
Et les tempêtes des chagrins
Où sont ces belles prisonnières
Ils en rêvaient pendant la guerre
Et au très fin fond des déserts
Ils étaient cons, ils étaient fiers
Ils les prenaient, ils les laissaient
Matées, brisées, désespérées
Par un homme, par un homme
Je vois que les femmes d'aujourd'hui
Ont de bien jolis parapluies
Contre les vilains crachins
Et les tempêtes du destin
Et voici les femmes de l'avenir
Belles à vous couper le soupir
Qui leur font peur quand elles respirent
On n'sait plus avec qui on tire
Dommage, dommage pour celles d'antan
Heureusement qu'il reste maman
Pour les hommes, pour les hommes
Je vois que les femmes d'aujourd'hui
Ont de bien jolis parapluies
Contre les vilains crachins
Et les tempêtes des chagrins