Les quatrains du temps se crèvent
Et les heures tremblent de toutes déchirantes angoisses
Chemins menant les soupirs achevés
D'un soleil qui se meurt d'avoir trop pleuré
Mes doigts cherchent la vie en cadence
Aux lueurs d'une mer, d'une mer, ensanglantée
Argents glorifiés des symphonies de trêves
Les armes reluisent de tes blasons
C'est en toi, je prolonge, mes avenirs calcinés
C'est en toi, je veux voir, ténébreuses destinées
C'est en toi, mythe cruel, que le temps
A fait mine de rejoindre les siècles
Acres fumées de trop noires Cheminées
Les gorges s'étranglent au soir de tendres voluptés
Mes lointaines froidures, mes cristals en murmure
Semblent prendre, comme plaies, au hasard des infâmes tortures
Si la hanche se fait droite, et les ombres se retirent
Fait voir, ardent crime, les azurs qui te privent de danser
C'est pour toi, incroyable, que l'ombre a crié
C'est pour toi, que la terre s'arrête de tourner
C'est pour toi, fantastiques que les jours
Sont cendrés des plus pourpres atours
Les quatrains du temps se crèvent
Et les heures tremblent de toutes déchirantes angoisses
Chemins menant les soupirs achevés
D'un soleil qui se meurt d'avoir trop pleuré