Crois-moi, mon cœur, on a bien le droit quand on aime
De s'enlacer la nuit venue
Sans que cela cause un problème
Se rencontrer, pour s'embrasser dans la rue.
Crois-moi, mon cœur, on peut sous un portail complice
Echanger nos mots d'amour
Et nous y blottir sans malice
Te caresser, tout oublier jusqu'au jour.
Tant pis, tant pis pour tous ceux qui ne voient pas
Le bonheur de la vie comme je le vois
Et tant pis, tant pis pour ceux qui ne comprennent pas
Que l'on a besoin de ça.
Crois-moi, mon cœur, quand le bonheur frappe à la porte
Faut le prendre avec furie
Avant qu'le temps n' le dévore
Et l'inviter pour réchauffer notre vie.
Et tant pis, tant pis pour tous ceux qui ne voient pas
Le bonheur de la vie comme je le vois
Et tant pis, tant pis pour ceux qui ne comprennent pas
Que l'on a besoin de ça.
Crois-moi, mon cœur, s'il y en a qui s'en formalisent
N'pensons pas, serrons-nous fort
Et si cela les scandalise
Ignorons les, tous deux serrés corps à corps
Ignorons les, tous deux serrés corps à corps
Crois-moi, mon cœur.