Refrain
Destiné à finir seul, grande gueule, et j'pèse mes mots
Les crocs poussent, certains deviennent des rivaux
Trop de mito, tchatche, dispatche les pivots
Pousse vers la rancoeur sueur nos coeurs on enterre
L'amour se perd, le mal se flaire,
Le vice prend ses repères sert Lucifer seulement
A la recherche du flouze on pousse tous, on s'étend
Ma langue devient un mouss...
Ramper faut pas le faire frère, faut pas se tromper
Sans vraiment plaire pour ce que je suis vraiment
En clair : un mec de l'ombre
Combien de faux sourires je dois encaisser ?
Je tombe des nues à chaque parole jetée en l'air
Pour le plaisir d'avoir une vision qu'on aimerait bien avoir
Les visons, les châteaux, la belle vie pour un clando
Loin des prisons déjà Hamdou mais l'odeur reste
A ton avis on sort d'où toujours tenté
Un chemin serpenté s'dresse devant nous
Tout part de là, après chacun le sien, la vie c'est un boulot
Y'a pas d'intérima, le blé, regarde pas en bas
Qui remplit ses cabats de terre, de richesses en bas
Qui se salit les mains pour tes mandats, en bas
Pour certains le flaire ne vient jamais, damné, asservir des pensées tordues
Ressasser des choses qui s'perpétuent de père en fils
Qui ose, qui glisse quelque chose d'intéressant dans ces proses
Combien sommes-nous en haut de l'affiche ?
Dix groupes, sur combien de millions de personnes qui broutent ?
La joute reprend du service
Plein d'indices prouvent que ce qu'on couve ça finira par payer
On finira au Louvre, section Hip-Hop, putain rien que de le dire ça choque
Et le butin se fait dans les blocs les rues, pour l'instant
Plein de cerveaux s'apprettent à voir
Ce qu'on ne voit pas quand on a la tête dans l'cul
On a l'air bête les yeux ouverts sur ses poches nues
Combien finissent cloches ? J'suis prêt au sacrifice qu'il faut
J'ai pas eu de pot mais je suis prêt quand même
Viens, fais sonner la cloche
J'ai mon micro, c'est tout ce qu'il me faut pour tenir mes rennes
Refrain
Tordu, un homme sourd sue, dans la rue la sangsue
J'ai perdu l'innocence mais pas la certitude sur ce que je dis
Satan nous tend sa perche toujours en période de dèche
Cupidon s'est tué seul avec sa propre flèche
Là où je vis rien n'est clair, le Cerbère veille
Génère un atmosphère tendue, rendue invivable à cause de tordus
Qui croquent sans peine le fruit défendu
Descendus sans le vouloir dans l'abîme du mal
J'ai entendu beaucoup parler de pouvoir
Dans le noir beaucoup se sont fait des places
Place aux choses sérieuses qui glacent
Pas mal de mecs au chaud, j'fait rien comme les autres
T'as raison, là où je vis on pense la même chose sur toi, c'est certain
La vie n'est pas les rêves, chez les crèves ils doivent se valoir
Savoir, pour éviter le parloir
Y'a jamais de trève, on fait confiance à personne
On se prive, gencives serrées, en crise devant mes feuilles je livre ma vérité
Celle qu'il faut que tu saches, celle qui dans le bizz apparaitra
Comme un grosse tache, dans une plaque de marbre
Mon arbre généalogique je ne le connais pas
Seul, faut que j'arrose le mien avec ma grande gueule
Devant les feux qui se propagent, combien en veulent ?
Pousse dans des déserts, je sors de là où se fonde la misère
Là aussi sont fondés mes vers, et je pense aux vers
Refrain (x2)