À flot
À flot d’informations
Seulement
Sans motion, réaction
Seule, je regarde leurs visages me raconter leurs plus bas fonds, ils sont submergés
Tout s’efface
Est-ce l’ennui qui m’oublie? et j’imagine, devenir l’être ailleurs
Une fois, combler ce vide. tout est réel, pourtant si loin
Une fois, m’effacer, au bout des eaux.
Et pourtant les images défilent
Mais j’oublie, je dois être ailleurs
Si loin, je dois être ailleurs
Est-ce l’en nui qui m’oublie? dans l’espace d’un temps, le moment
Je suis eux, nous sommes là
Ma dernière liberté a juste quittée
Un coup de feu me rammène à leur drame
L’odeur humide de l’animal
Fidèle au poste, derrière ma trachée, agenouillée
Je regarde sans tomber
La tête échevelée gommée
Les yeux vitreux et le sang caillé
Les jeunes enfants effondrés
Les mains au sol. les corps vidés
Le sang coulé, le sang coulé
Le sang coulé, le ciel griser
Le sang coulé, les têtes tombées
Le sang coulé, les hommes ruinés
Les têtes tombées giglées
Les yeux vitreux et les corps mouillés
Les jeunes enfants appeurês, regards au ciel vers un rêve oubliê
Le sang, sang effacê
Au sol, j’me suis effondrêe
J’imagine, je pense à l’autre ailleurs
Une fois, cette fois
Aurevoir
La tête, echevelée, gommée
Les yeux, vides et desespérés
Les mains, mortes, inanimées
Le sang, le sang. ruisseller.