Son papa, un pur Mexicain, était né tout près de Bayonne
Sa maman, native de Pékin, habitait un pavillon à côté de Romorantin
C'est là-bas qu'un soir à minuit arriva la belle Joséphine
Elle grandit, si fine, si fine que bientôt ce ne fut qu'un cri
Elle avait la taille fine, Joséphine, Joséphine
(Elle avait la taille fine)
Aussi fine qu'un roseau
(Aussi fine qu'un roseau)
Elle avait une poitrine, Joséphine, Joséphine
(Elle avait une poitrine)
Mieux qu' la Vénus de Milo
(Mieux qu' la Vénus de Milo)
Et dans les dancings, tous les gars du quartier
Se disputaient l'honneur de la faire danser
Si câline, si maligne, José, José, Joséphine
Car avec sa taille fine, Joséphine, Joséphine
Elle dansait mieux que tous
Le boogie-woogie et le blues
Le boogie-woogie et le blues
Tous les gars en étaient gagas
Oui mais, elle, elle n'aimait personne
Elle disait "L'amour, j'y crois pas"
Car le flirt l'énervait et la mettait dans tous ses états
Mais un jour, comme dans les romans
Elle trouva un drôle d'athlète
Un tarzan aux lignes parfaites
Et partout, l'on dit maintenant :
Elle n'a plus la taille fine, Joséphine, Joséphine
(Elle n'a plus la taille fine)
Ça devient même inquiétant
(Ça devient même inquiétant)
Elle a une drôle de mine, Joséphine, Joséphine
(Elle a une drôle de mine)
Mine de rien, évidemment
(Mine de rien, évidemment)
Mais vous avez tous deviné sûrement
Que Joséphine un jour est devenue maman
Si câline, si maligne, José, José, Joséphine
Maman d'une jolie fille, bien gentille, bien gentille
Qui, comme sa mère Joséphine,
Aura la taille... fine
Et dansera mieux que tous
Le boogie-woogie... et le blues