Feindre l'indifférence,
Aux sourires assassins,
Et se dire qu'on est quelqu'un
Cette main que l'on tend,
Mais de l'autre on reprend,
Remettre ça à demain,
On fait la course à nos angoisses,
On serre les dents, mais rien ne passe,
Voilà que l'on fuit le vent,
De peur qu'il nous repousse,
Voilà qu'il nous faut du cran
Avant que cela nous touche,
Serait-il meilleurs,
De trouver sa place ?
Et brûler ses essences
Au mille et un parfums,
Du plus bas au divin,
Aux standars établis,
Aux tambours de la nuit,
Jeter sa peau de chagrin,
On veut l'opium de ces vitrines,
Boire le sérum, franchir la ligne,
Voilà que l'on fuit le vent,
De peur qu'il nous repousse,
Voilà qu'il nous faut du cran
Avant que ça n'éclabousse,
Serait-il meilleurs,
D'entrer dans la place ?
Voilà que l'on fuit le vent,
De peur qu'il nous repousse,
Voilà qu'il nous faut du cran
Avant que ça n'éclabousse,
Serions-nous vainqueurs
En trouvant sa place...