Une tache de vert
Sur une toile de gris
Pâle soleil d’hiver
Une chandelle dans la nuit
Je mène une existence précaire
Je vis une vie irrégulièr
Je suis une fourmi solitaire
Dans une vaste fourmilière
De ma fenêtre au point du jour
Que l’ombre de ma ville étrangle
Je ne vois qu’un fond de cour
Que des carrés et des rectangles
À l’horizon l’orange gronde
Le ciel se couvre à perte de vue
Et tant les rues sont noires de monde
Ainsi le monde est noir de rues