Un troupeau égaré, dans un pré clôturé,
C’est surprenant, pas très marrant, mais c'est la triste vérité.
Depuis que le berger, y’a foutu sa télé,
Ca glande à fond, chez les moutons, on peut plus rien en tirer.
Faut les voir quand ils broutent… devant leur match de foot…
Bien affalés… les yeux fanés… ils nous font flipper ces tarés !
On ne devient pas con, ni mouton par passion,
Faut consommer, s’laisser aller, et ton tour est vite arrivé.
Puis tu laisses TF1, cultiver ton jardin,
Et faire de toi, un p’tit soldat qui la boucle et qui pense pas.
Et question politique,
Le mouton est une bique,
Lui c'qu'il préfère, c'est brasser l'air,
Et sauter ses congénères.
Les jours de grands scrutins,
On l’trouve à la foire "OVIN",
Il trouve que vo-ter par TEXTO,
C’est vachement plus rigolo !