Le plus souvent quand tu pars
Tu laisses un vide immense
Un désert entier derrière toi
De temps en temps j'essaye de combler le manque
En partant loin vider nos réservoirs
Tu sais parfois tes illusions me font tourner en rond comme les lumières des phares
J'entends ta voix qui continue de résonner des heures après ton départ
Je compte les secondes, compte les minutes, je compte les heures aucune ne pourra m'échapper
Je compte les jours, compte les semaines, je compte les mois depuis que l'on s'est égaré
Je remplis mon désert de tous les grains de ta voix et puis je les compte un par un
Je remplis mon désert de tous les grains de ta voix et puis je les compte un par un
Le plus souvent quand tu pars, je prends une cigarette
Et puis je monte sur le toit l'inhaler
En repensant à ton regard qui flotte au loin
Comme une étoile en aller
Tu sais parfois j'aimerais sonder tes pensées, regarder en face toutes tes éclipses
Pouvoir entendre à nouveau ta voix qui forme avec tes yeux la plus belle des énigmes
Je crois que je suis devenu dingo
Depuis le premier soir où j'ai pu te voir
Ces temps-ci je ne t'entends plus trop alors
Je remplis mon désert, eh
Je remplis mon désert de tous les grains de ta voix et puis je les compte un par un
Je remplis mon désert de tous les grains de ta voix et puis je les compte un par un
Je compte les secondes, compte les minutes, je compte les heures aucune ne pourra m'échapper
Je compte les jours, compte les semaines, je compte les mois depuis que l'on s'est égaré
Les fleurs pourront faner je compterai les années
Je remplirai mon désert tant qu'on sera sonné