Sur une échelle de 1 à 10, dis-moi comment t’as mal ?
Si c’est trop dur, j’appelle tout de suite les gens de l’hôpital.
Sur une échelle de 1 à 10, dis-moi comment t’espères
que tes arrière-arrière-petits-enfants ne connaissent pas la guerre ?
Sur une échelle de 1 à 10, les chances qu’on se revoie,
elles ne sont pas bien grandes et tu le sais aussi bien que moi.
On se le dira pas mais on y pense fort tous les deux :
tout ça ressemble de toute évidence à des adieux !
Refrain :
T’aurais voulu que je te présente une fille, mais je suis venu seul.
Tu l’aurais reçue comme une reine !
Tu lui aurais raconté comme toi aussi t’étais belle,
en me faisant des clins d’œil !
Sur une échelle de 1 à 10, dis-moi comment t’as peur,
quand t’es toute seule et que tu crois entendre sonner ton heure ?
Sur une échelle de 1 à 10, dis-moi comme tu te souviens ?
Les confitures pour le goûter, l’été et les cousins ?
Sur une échelle de 1 à 10, je te mets la meilleure note,
pour la grand-mère que t’as été, mais je vois bien que tu t’en moques !
J’aurais voulu rester encore mais je crois qu’il faut que je rentre,
la vie m’appelle et tu sais comme faut pas la faire attendre.
Refrain
Sur une échelle de 1 à 10, je me revois enfant !
Sur une échelle de 1 à 10, on marchait en chantant :
“Il était une petite bergère qui allait au marché,
trois pas devant, trois pas derrière et trois pas sur le côté !”
Refrain
Sur une échelle de 1 à 10, dis-moi comment t’as mal ?
Si c’est trop dur, j’appelle tout de suite les gens de l’hôpital.