Je peux pas me conter d'histoires, c'est vrai, tu t'en vas.
T'as vidé les tiroirs, je m'attendais pas à ça.
Quand t'aimes comme moi je t'aime, tu sais, tu tombes de haut, la descente est soudaine, ça donne froid dans le dos.
Je suis pas assez forte, du moins pas encore, pour te voir passer la porte, ça me demande trop d'efforts.
Quand t'aimes comme moi je t'aime, tu flottes sur le bonheur, tu vois pas
les problèmes, même gros comme un bulldozer.
Reste, reste, reste encore un peu, laisse-moi tes bras, berce-moi cent fois.
Reste, reste, reste encore une nuit, laisse-moi tes bras, berce-moi mille fois.
Tu me racontes des histoires, moi, je te connais par coeur.
Je le vois dans ton regard, tu m'aimes trop, ça te fait peur.
Je devrais peut-être crier, te traiter de beau salaud et te faire endosser
tous les torts et tous les maux mais reste, reste, reste encore un peu,
laisse-moi tes bras, berce-moi cent fois.
Reste, reste, reste encore une nuit, laisse-moi mille fois.
Que le diable t'emporte avec lui au dehors, on ne règle rien de la sorte en changeant de décor.
Reste, reste, reste encore un peu, laisse-moi tes bras, berce-moi cent fois.
Reste, reste, reste encore un peu, laisse-moi tes bras, berce-moi mille fois.