Je n'avais ni confident, amie, ni frère, ni sÂœur
je regardais le crépuscule dehors, descendre en douceur
Sur la forêt mouillée,
les étangs, les arbres rouillés
Et les derniers oiseaux qui lançaient
du fond de leur cÂœur, leurs chants exaltés
J'étais... éternelle pendant quelques heures
Alors... éternelle pendant quelques heures
Tu m'entourais de tes mots danseurs
Et dans tes bras
je sentais battre ton cÂœur
Tellement j'étais proche de toi
Je n'avais peur de rien,
J'étais bien, j'étais enfin moi
Comme dans un doux combat
Où chacun voudrait que l'autre soit le vainqueur
J'étais... éternelle pendant quelques heures
Alors... éternelle pendant quelques heures
Éternelle pendant quelques heures
Une terrasse où s'étale un tout premier soleil
La tasse de Darjeeling brûlant qui m'enivre
Une voix parle à mon oreille
Et la cuillère en l'air,
Je me sens soudain si légère
Que le chrono du cÂœur s'arrête
Comme le fait l'abeille en désir de fleur.
Alors éternelle pendant quelques heures
Je suis éternelle pendant quelques heures
Alors éternelle pendant quelques heures
Enfin, éternelle pendant quelques heures
Éternelle pendant quelques heures {x3}