Paroles de "À Jamais" Niro Lyrics "À Jamais"
Ambition Music
Sale môme
Le parcours d'un mec de tess, eh
La violence ne résous rien mais parfois, elle est nécessaire
Gros, j'suis gentil mais des fois, j'suis violent comme mes prédécesseurs
J'ai monté les courses à leurs mères au dernier, sans ascenseur
Défendu les sœurs du tiekson comme si c'était mes sœurs
Igo, y a qu'avec les gens biens qu'j'dois resserrer les liens
Ici, on s'fera jamais des films avec tous ces comédiens
Viens pas nous raconter ton dos comme si on connaissait rien
La rue, j'la connais bien, j'sais comment elle a tué tous les miens
Avant, on s'regardait dans les yeux, l'amitié était folle
Gros, maintenant, chacun a les yeux plongés dans son téléphone
Le bitume nous a fait du mal, j'l'ai aimé de toutes mes forces
J'en ai tiré beaucoup d'amour, vu la hagra sous toutes les formes
Des mises à l'amende à la pelle comme un mec qui sort du hebs
En attendant la prochaine, j'ai le cœur entre deux peines
J'ai donné ma confiance à perte, la rue sait comment j'm'appelle
On fait pas dans leur cinéma, on connaît leurs médicaments
Va préparer ton cardio, être un voyou, c'est l'physique à mort
On en connaît tous les rouages, la valeur d'être un vrai rajel
Beaucoup trop haut, trop bonhomme, pour écouter ces p'tits rageux
J'vends ma haine en digital, j'suis carré, j'suis véritable
J'sais qu'on obtient plus vite le respect avec un Beretta, la jalousie, on connaît pas
J'y ai mis du cœur comme au départ, même si les euros nous séparent, on a fait tout c'qu'il fallait pas
Et fallait partager nos forces, on aurait pas ces faux débats
J'veux du khaliss dans l'compte épargne, maintenant
J'vis comme si le reste compter pas, mes fils feront pas d'faux départs, ils auront tout c'que j'avais pas
Les douleurs m'ont appris à m'soigner, les échecs m'ont appris à gagner
C'est rien tant qu'la santé va bien, ressens-le, ça vient d'en bas
Rien n'est plus cher que ma fierté, mon entièreté a pris des balles
Tu m'auras pas à la racine si t'arraches les feuilles de mon arbre
J'vis avec la moitié d'ma vie enterrée au fond d'mon âme
Gros, t'inquiète même pas pour moi, mes finances, mes sous, j'ai pris des millions d'euro dans un silence de sourd
On a tous trois visages : celui qu'on montre aux hommes, celui qu'on montre à la mif' et celui qu'on montre à personne, N.I.R
Elle était belle, quand la rue m'a fait la cour, c'était l'zine diali (c'était l'zine diali)
Aujourd'hui, elle m'fait la sourde quand j'appelle de ma cellule
En plus, elle m'doit du khaliss (en plus, elle m'doit du khaliss, eh)
Donc j'vais avancer sans elle (sans elle), sans elle (sans elle), changer sans elle (sans elle)
J'vais pas m'laisser mourir (j'vais pas m'laisser mourir)
J'vais arrêter d'courir après elle, ses sourires, mais j'l'aimerai à jamais
- Ouais, la calle ?
- Ouais, frérot, salam aleykoum
- Y a quoi encore ?
- Ça va ou quoi ?
- Ouais, hamdoullah et toi ? T'as plus d'voix ou quoi ?
- Tu m'dis "et toi ?", j't'ai même pas demandé si ça va, ah, ah
- Mec, t'as plus d'voix ?
- Si, hamdoullah, ça va, j'suis un peu K.O
- Ouais, ça dit quoi ?
- J'dois rendre l'album là, ça y est. J'vais l'rendre demain
- Eh, t'as les violets et tout ?
- Ouais, j'vais les rendre là, ça y est. Après, j'vais arrêter un p'tit moment, j'suis K.O là
- Quoi ? La musique ?
- Ouais, pendant un temps là
- Mais, [?]. J'vais finir par avoir ta peau, frère. Pas avant qu'mon cadavre, frère. Eh, tu rentres tranquille à la baraque avec tes enfants, tranquille, des vacances, mets un peu d'pause si t'es fatigué, frère
- Ouais, ça y est
- Ça y est, frère. WAllah, ça y est. Tu reviens, tu remets l'couvert en septembre, au top. Allez, même novembre l'année prochaine. Tu peux faire genre...
- Ah, mais, j'connais, j'ai dis, j'ai dis qu'j'vais sortir un EP par mois pendant douze mois
- Nan, c'est pas grave. Demande l'année prochaine, t'envoies l'album avec j'sais pas combien d'titres
- T'es fou, j'vais m'faire insulter, gros
- Mais c'était par qui ? Ces fils de pute là qui sont là que pour piquer les gens ? Faut juste les hagar, frère. Entre la musique, les polémiques, les politiques, les nanani, les nanana, Twitter, les zebi, les qlawis, vas-y, ça y est, frère
- C'est fatiguant
- Bah ouais, c'est fatiguant parce que t'es même pas... Là, la musique elle est trop compliquée. Elle est trop compliquée, la musique. Faut envoyer d'la bête de musique, faut faire dans l'intra lunaire, Konbini, j'sais pas quoi, TikTok, répondre sur Twitter, faire le mec impliqué, pas impliqué, faire des clips, wesh, ça arrache
- Mmh, mmh, mmh, mmh
- Ah, ah, ah, ah, ah
- Nan, c'est vrai ou j'suis marrant ?
- Nan, wAllah, wAllah, t'as pas complètement faux
- Et même, à force d'avoir le nez tout l'temps dans l'guidon, mon frère, on voit plus clair
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