N’oublie jamais que les cités sont si sombres.
Tard lorsque la nuit tombe et que les jeunes des quartiers
N’ont jamais eu peur de la pénombre.
Profitant même d’elle tels des hors-la-loi
N’ayant pas d’autre choix que de développer une vie parallèle.
Business illicite, la survie t’y invite
Comme persuadé de prendre le chemin de la réussite.
Mais pour ça, qui fait quoi? Quelle chance nous à donné l’état?
Ne cherchez pas, intentionnel était cet attentat.
Laisser à l’abandon une partie des jeunes de la nation,
Ne sera pour la France qu’une nouvelle amputation,
Car quand la faute est faite, la fête est finie.
Fini de rire, pire, j’ai peur pour l’avenir,
Mais toi qu’as-tu à dire pour contredire mes dires?
Je n’invente rien contrairement à ce que tu peux lire,
Pas de brodages dans mes textes, pas de romance.
Car je sais que notre pensée peut avoir de l’influence.
Quelle solution préconise-t’on?
Mieux vaut prévenir que de guérir dit le dicton.
Mais de ca cas précis si guérison il y a,
Souvenez-vous que c’est à nos frais que seront les dégats.
Trop longtemps plongés dans le noir,
À l’écart des lumières et des phares,
Éclairés par l’obscure clarté de l’espoir,
Les enfants des cités ont perdu le contact,
Refusent de paix le pacte.
Conscients qu’ils n’en sortiront pas intacts,
Vivre libre, aspirer au bonheur,
Se donner les moyens de sortir du tunnel pour voir la lueur.
Et pouvoir tapisser de fleurs les murs de l’amour.
Voilà ce qu’on reproche à mes proches à ce jour,
Le pourquoi du comment et préférant se baser sur des préjugés,
Pour porter un jugement à la hate, dans le vent.
Non, non, décidément un monde nous sépare alors foutez-moi le camp.
C’est clair, je pense vous avez saisi la sentence,
La France est accusé de non-assistance à personne en danger,
Coupable crient les cités, mais l’état malgré ça fera payer les dégats.
Tout le monde est conscient maintenant du besoin d’argent,
Et comme en haut lieu, la cité à sa propre règle du jeu,
Avec ses coups du sort et ses coups malheureux.
On ne joue pas éternellement avec le feu sans se bruler.
Ne prends pas ça comme une moralité,
J’essaie en vérité de te dire qu’un jour il faudra bouger,
Pour ne pas rester prisonnier du béton,
Et à plus forte raison des portes des prisons.
Non, je ne prends parti pour personne,
Je donne mon avis, ma philosophie,
Prends ton gen-ar et fais ta vie,
Car le business doit être une étape pour changer de cap.
Prends-en conscience avant que le malheur ne te frappe.
Ne t’attends pas de leur coté à de la compassion,
La machine judiciaire se jouera de ton sort,
Comme on se joue d’un pion.
Attention à la sanction!
N’oublie pas qu’à leurs yeux tu n’es qu’un parasite pour la nation.
Un: ton avenir est entre tes mains, je dis deux
Sache retirer à temps tes billes du jeu,
Pour le trois, j’accuserai les lois et l’état de quoi,
De toujours nous faire payer les dégats.