Dès le matin je sens la présence
L'odeur amère la couleur fade
Du papier de la banque de France
Je vis ma vie en filigrane
A travers la vitre blindée
Défilent des spécimens variés
J'ai parfois des envies bizarres
Les doigts me brûlent quand vient le soir
Money, money, money...
A force de ne rien attendre
J'espère ce que je devrais craindre
Je deviens fou, je crois entendre
L'alarme qui ne veut pas s'éteindre
Money, money, money...
Quand je m'endors, je vois encore
Les lingots d'or
Et les bijoux
Mais le réveil me tire du sommeil
Et tout devient fou !
Money, money, money...