Le temps perd son temps à rêver.
Les aiguilles ne font que s’arrêter
Et toi, tu cherches une porte pour t’en aller.
T’as beau dire que tout ça très bien,
Tes grands yeux ne servent plus à rien.
T’as plus envie de serrer ma main.
Ton ciel bleu est parti plus loin
Pour des nuages de chagrin,
Pour des pluies qui n’en finissent pas de pleurer,
Pour des matins rideaux fermés,
Buée aux carreaux, les yeux cernés,
L’amour, ça devrait pas faire de mal.
Vieille, tu te sens vieille
A cause d’un con qu’a rien compris,
A cause d’un coeur qui a pas grandi.
Oh, vieille, tu te sens vieille
Avec tes dix-huit ans fragiles,
Petite soeur, viens sur mon île.
Il fait beau. Il n’y a pas d’épines
Pour les petites filles.
T’as débranché ton téléphone.
De l’autre côté, y’aura plus personne.
Et même sur ton miroir qui s’éteint,
Tes joues ne sont plus les mêmes,
Tes yeux manquent de soleil.
Il y a deux heures, tu te voyais belle.
Moi, je veux pas que tu te déchires
Pour un amour qui se tire.
Petite soeur, faut pas mourir quand on a mal.
C’est rien qu’un petit coup de poing
Qui bascule le quotidien.
On se relève et tout va bien.
Vieille, tu te sens vieille
A cause d’un con qu’a rien compris,
A cause d’un coeur qui a pas grandi.
Oh, vieille, tu te sens vieille
Avec tes dix-huit ans fragiles,
Petite soeur, viens sur mon île.
Il fait beau. Il n’y a pas d’épines
Pour les petites filles.
Oh, vieille, tu te sens vieille
Avec tes dix-huit ans fragiles,
Petite soeur, viens sur mon île.
Il fait beau. Il n’y a pas d’épines
Pour les petites filles.
Oh, vieille, tu te sens vieille
Avec tes dix-huit ans fragiles,
Petite soeur, viens sur mon île.
Je ferai beau. Il n’y aura pas d’épines
Pour les petites filles.