Ce sont les jours de fureur
Où flotte l'odeur de l'orage
Qui efface toutes les erreurs,
Et laissent éclater la rage
Fougue d'une jeunesse exaltée,
Comme un souffle d'énergie...
Et cette envie de crier
Lorsque s'abat la pluie
Sortir marcher dans les rues,
Rêver de temps révolus
Souhaiter une belle tempête,
Que le vent hurle à tue-tête
Maître d'une détresse profonde,
Les nuages s'amonçelent
Comme ils recouvrent le monde,
Qu'ils occupent le bas du ciel...
"nous ne voulons pas pleurer, comme tant d'autres le font,
Mais nous ne pouvons en rire, car ce serait pire qu'un affront!"
L'orage!
"car seuls ceux qui ne connaissent rien de la mort peuvent se
Permettre de rire d'un adieu..."
L'orage... l'orage... l'orage!
Détruire un poids accablant
Est pour tous un renouveau
"après la pluie, le beau temps"
Ce n'est pas tout à fait faux...
Car l'orage est un noir totem
Qui ne lasse jamais ceux qui l'aime
Il vient toujours balayer
Toute cette triste médiocrité...
L'orage... l'orage... l'orage... l'orage