Celui qui hante m'apporte la haine
Il a le visage du fossoyeur de mon humanité
Fasciné jusqu'à l'horreur du sang de mes veines
Il ne cesse de couler, menant ma destinée
Celui qui hante chante la mort du rêve
Psalmodiant son poison sans trêve
Ainsi le monde meurt de mon regard
De mes yeux, il prend sa teinte au désespoir
A mes yeux, il rend leur vie insignifiante
Et érige au mépris une statue ardente
*Celui qui hante m'apporte la haine
*Il a le visage du fossoyeur de mon humanité
*Fasciné jusqu'à l'horreur du sang de mes veines
*Il ne cesse de couler, menant ma destinée
La connaissance, son servant,
Démon des lumières, mort des ténèbres /
Amenant dans son sillage ses princes et suivants,
sciences de notre négation/
L'élévation, son pendant de l'obscur, brûlante et funèbre/
Elle résonne du chaos, de sa corruption...
Elle est maîtresse de l'illusion/
Priez, mes frères, les dieux d'un panthéon sanglant
Agenouillez vous devant vos absurdes idoles
De ces créatures qui devaient servir votre élan
Aux noms desquelles des fidèles s'immolent
Heureux ceux qui meurent le sourire aux lèvres
Ignorants des visions la fièvre...
*Celui qui hante m'apporte la haine
*Il a le visage du fossoyeur de mon humanité
*Fasciné jusqu'à l'horreur du sang de mes veines
*Il ne cesse de couler, menant ma destine