Voilà que s'érodent les amitiés
Les convictions, les volontés
Ces massifs que l'on croyait inaltérables
Sont eux aussi bien vulnérables
Ils sont la proie du temps
Le temps qui use les êtres
Le temps qui porte la peur
Que tout ceci ne changera jamais
La peur qui substitue le cynisme à la naïveté
Alors quitte à s'isoler, quitte à se battre, à se déchirer
On s'accroche aux branches, on ramasse les morceaux
Quitte à se que tout ça finisse dans un bain de sang