Une gueule de prince charmant
Errait, guidé par le vent
Et machiavéliquement, cocufiait
Les honnêtes gens
C’était un fier chevalier, le verbe
Facile, bien tourné
Mais j’aurais jamais pensé qu’il
Charmerait ma fiancée
Quand y’est arrivé au village
Dans les coeurs y’a fait tout
Un carnage
Y pouvait se taper n’importe qui
Mais c’est la mienne
Qu’y a choisie
Bien sûr, après quelques temps,
Elle est revenue en pleurant
Le parfum du chevalier émanait
Encore son bustier
Elle s’est effondrée m’implorant
De la reprendre à mes côtés
Je n’ai pas su refuser, moi le cocu
Bien-aimé
Moi le cocu bien-aimé