Paroles de la chanson Il était temps par ZKR
Le ciel est gris, le cœur des gens aussi, la mule, c'est pas l'COVID qui la fait tousser
Y a rien d'vrai dans son regard, elle a des faux cils, parler c'est facile, c'est pas pareil qu'oser
Un bon arsenal, les mêmes appareils qu'Özil
Défoncé, j'vois la vie en rosé, j'mets un p'tit peu d'Roseline dans un gros joint d'résine
Niveau THC, j'suis à Roubaix, j'leur parle en chiffres donc j'les insulte en rebeu
J'suis né à Roubaix, j'ai grandi à Roubaix, j'volais tout Hénin, j'revеndais au rabais, eh
Y a v'là les trucs que j'pеux pas dire car ça pourrait m'incriminer
On a tout enculé mineur, à l'intérieur, c'est rempli de haine, que des bombes humaines, faut un démineur
Il faut qu'j'diminue et il faut qu'j'augmente, c'est juste que ça dépend du sujet ou d'l'objet dont on discutait
J'vais nier jusqu'à m'disculper et j'crois qu'j'l'aime plus après qu'on s'soit disputer, c'est une lionne, du coup, j'lui ferai dix petits
Jamais taf à l'usine mais j'ai l'dos pété, j'passe ma vie à faire des trous et les compléter
J'crois qu'j'vais enfin sortir de la merde, il était temps
Ils m'ont noirci le cœur, à la base, il était blanc
Trop d'images à décrire, le quartier c'est une BD
J'le fais mais à ma place, j'sais qu'il m'aurait pas aidé
Et c'est dur de faire marche arrière une fois qu'on est d'dans
Dans la merde jusqu'au cou et plein d'sang sur les dents
La main qui porte la poisse, j'ai peur de jeter les dés
Tel un vrai roi du Nord, j'vais jamais jeter l'épée
J'vais jamais jeter l'épée par contre, j'peux couper les ponts
Avec tous ces fils de, pervers narcissiques et vicieux qui s'font passer pour des bons
Si tu savais tout c'qu'on ferait pour des fonds, ici, y a qu'des mecs biens remplis d'défauts
Tu pourras pas perdre si t'as la défense, tu pourras pas mettre si t'as la dépense
À gauche : aguiche tous les gesh-s', qu'on leur gâche leur santé, leur cloison nasale pour leur cash
J'rassurer ma conscience en f'sant semblant d'hésiter, faits divers en été, balivernes au JT
Et j'suis plus un d'ces microbes agités, des défauts à garder, des défauts à jeter
J'ai hérité d'la morpho' à JD et des images d'la misère en HD
C'est banal, on fête plus d'avoir battu l'ennemi, pour pouvoir rapper, faudrait passer un permis
Parce que là, j'vois qu'tout l'monde s'y met, tu connais : cinq minutes pour les vacciner
J'vois qu'cinéma et beaucoup d'acteurs, c'est quand qu'la vérité donnera des César ?
Bienvenue au pays du Coq où des poulets t'lèvent dès six heures
T'as intérêt à être sportif, zehef, j'accélère sur les trois bandes
Et d'mande à ma bande comment l'adrénaline c'est trop bon, des frères au ballon font des rebonds
Et c'est jamais bon signe quand on répond, nan, c'est jamais bon signe quand on reprend
Un pe-pom et on les fait per-pom, un deux temps, on t'lève et on s'détend
J'crois qu'j'vais enfin sortir de la merde, il était temps
Ils m'ont noirci le cœur, à la base, il était blanc
Trop d'images à décrire, le quartier c'est une BD
J'le fais mais à ma place, j'sais qu'il m'aurait pas aidé
Et c'est dur de faire marche arrière une fois qu'on est d'dans
Dans la merde jusqu'au cou et plein d'sang sur les dents
La main qui porte la poisse, j'ai peur de jeter les dés
Tel un vrai roi du Nord, j'vais jamais jeter l'épée