Ces grandes harmonies près de l’inaccessible rocher
Ce soir et demain
Nous et tes lèvres frémissantes
Nous tes doigts sont comme des cierges tièdes
Nous et je ne plonge pas vers ta poitrine et le miracle de tes hanches inviolées
Nous ce qui était partout et nulle part et ailleurs dans ces grands espaces indéfinis
Nous j’étais à genoux devant tes genoux
J’étais comme ce sable de la mer
Que le reflux de la mer vient de laisser.
(Alain Grandbois, Poèmes inédits, 1985, p. 25)