Vos croassements maudits
Raillent les drames qui se déploient
Sous vos ailes noircies
Faites voler le jour en éclats
Ô bannières de nuit
Lacérez d’ombres
Son innocente lumière
Corbeaux ! Grands Corbeaux !
Vos nuées grondantes s’abattent
En de sifflants tourments
Surgis de nulle part
Faites voler le jour en éclats
Vos becs s’ouvrent avec fracas
Déversant le désarroi
J’ai vu vos yeux briller
J’ai entendu le rire
Qui glace les vivants
Votre disparition n’est qu’illusion