J'mets la barre haute, car via le bled ça maraboute, ça veut nous barrer la route. Quand tout s'écroule on se redresse comme les murs de Beyrouth. Ecoute ma team, c'est des Beretta dans les bouches. Mets les baratineurs en déroute. Jacte comme si tu m'connaissais mieux que moi-même. Ton langage se veut mortel, une injection léthale ou le venin d'un crotal. Perdant quand dans les veines se répand la chaleur d'un Molotov cocktail. A souhaiter le pire les rageux excellent, sa part de mauvais mots pour finir dans une morgue, étendu comme à Tokyo dans un capsule hôtel. Sumimasen, la vie m'interpelle, m'invite à lutter, j'y vais car elle en vaut la peine. Mâche tes propos et ravale ta haine la force de mon art repose sur l'amour comme Kenshiro Kenoken. Déchirés au seum, mes khos évitent les hnouchs à la marocaine, perdus dans la brume mes gorilles au teuteu s'euthanasient. Pendant qu'dans la boue les porcs planifient le retour d'un Etat nazi. J'réagis au mal par un bien, cousin, parler sur moi c'est rien. J'garde
l'énergie pleine pour les nazes du MNR et du FNJ. Les serpents de pharaon n'ont pas fait long feu face à celui de Moïse et Aaron, comprends ne sont pas au même poids la foi et la magie. On m'a dit tu t'assagis mais tes p'tits s'agitent, ont les idées et propos tragiques, trop d'rage dans les tripes de haine dans la cage thoracique, dans les yeux l'orage, les cœurs épineux, venimeux jusqu'au langage. C'est eux ou nous, nous ou eux, on est passé d'ethnies à quartiers, chez certains ça parle cartel d'autres espèrent nous chasser à la Charles Martel, laisse-les parler comme on laisse les Harley aux « anges de l'enfer » ; mes frères préfèrent débrider les Japonaises quitter le bruit de la ville revenir serein, à l'aise sur CBR, GSXR, YZF R1