Les oliviers baissent les brasLes raisins rougissent du nezEt le sable est devenu froidOh blanc soleilMaitres baigneurs et saisonniersRetournent à leurs vrais métiersEt les santons seront sculptésAvant NoëlC'est en septembreQuand les voiliers sont dévoilésEt que la plage, tremblent sous l'ombreD'un automne débronzéC'est en septembreQue l'on peut vivre pour de vraiEn été mon pays à moiEn été c'est n'importe quoiLes caravanes le camping-gazAu grand soleilLa grande foire aux illusionsLes slips trop courts, les shorts trop longsLes hollandaises et leurs melonsDe cavaillonC'est en septembreQuand l'été remet ses souliersEt que la plage est comme un ventreQue personne n'a touchéC'est en septembreQue mon pays peut respirerPays de mes jeunes annéesLà où mon père est enterréMon école était chaufféeAu grand soleilAu mois de mai, moi je m'en vaisEt je te laisse aux étrangersPour aller faire l'étranger moi-mêmeSous d'autres cielsMais en septembreQuand je reviens où je suis néEt que ma plage me reconnaîtOuvre des bras de fiancéeC'est en septembreQue je me fais la bonne annéeC'est en septembreQue je m'endors sous l'olivier