(Didier Barbelivien)
T'es pas la femme du boulanger, j'en crève rien qu'à te regarder.
Je suis un mauvais comédien, amoureux de toi jusqu'aux mains.
Il te parle et tu lui souris, moi, je caresse ma jalousie.
Non ! Ça ne m'ennuie pas du tout qu'il vienne s'asseoir auprès de nous.
Tout le monde lève son verre de champagne.
Tout le monde m'a trouvé formidable.
Cette chanson de mon enfance, ça les a émus jusqu'aux larmes.
Je dis "merci" en plaisantant, c'est peut-être ça le talent !
Être à la scène comme à la ville un sentimental imbécile.
Toi, tu ne me vois pas, tu t'en fous, tes yeux ressemblent à des bijoux.
C'est un hold-up très ordinaire, il y a changement de cavalière.
Quand il allume ta cigarette, tu penches légèrement la tête.
À ton oreille, tous ces discours, c'est pire que de lui faire l'amour !
S'il vous plaît, garçon, la même chose, j'ai envie d'arracher ces roses.
Je te sens facile à séduire, il va vouloir te reconduire.
Ni les lumières du music-hall, les verres de bière, les verres d'alcool
Ni le plus grand des incendies n'éteindra cette jalousie.
T'es pas la femme du boulanger, j'en crève rien qu'à te regarder.
Je suis un mauvais comédien, amoureux de toi jusqu'aux mains.
Il te parle et tu lui souris, moi, je caresse ma jalousie.
Non ! Ça ne m'ennuie pas du tout qu'il vienne s'asseoir auprès de nous.
Tout le monde lève son verre de champagne.
Tout le monde m'a trouvé formidable.
Cette chanson de mon enfance, ça les a émus jusqu'aux larmes.
Je dis "merci" en plaisantant, c'est peut-être ça le talent !
Être à la scène comme à la ville un sentimental imbécile.