L'homme à tue-tête : « moi c'est la femme qui me nourrit
J'aime sa tête j'adore ses seins et dans mon lit
Quand elle me regarde, me dit qu'elle m'aime aussi,
Elle me remplit de réponses, moi qui ne sait dire que oui »
Quelques centimètres plus tard quand il projette
Etre pompier vulcanologue dans une assiette
Qui en rigole, qui le prend dans ses bras
Le monde entier séduit, tout l'univers est là.
L'homme ventre a terre : « moi jamais je ne m'ennuie
Les préambules je trouve ça chiant comme la pluie
La larme à l'oeil je parle fort et je ris
Pour oublier l'angoisse qui m'étreint chaque nuit »
Il court il rampe
Il s'insinue il impressionne
De contorsion en démission quand on le sonne
Pas trop le temps de s'occuper d'autrui
Le partisan s'efface le parti pris c'est lui
Tu cherches du sens
Tu vois le temps qui avance
A petit pas vers toi
Tu te retournes, tu te retourneras…
Tu te retournes et tu…
L'homme a genoux relève la tête et puis maudit
L'argent prophète, nul n'est prophète en son pays
A mis- parcours reprends ton souffle et souris
Mais tes dents ne sont plus blanches et tes cheveux sont gris
Quand se profile à l'horizon ton oraison
La dame aux fils et aux ciseaux la Sans Passion
Depuis ton lit tu te pâmes et tu pries
Tu te retournes en vain pas d'autre issus c'est cuit
Tu cherches du sens,
Oublies le temps qui avances
A petits pas vers toi
Tu te retournes et tu t'en vas…