La chair aux fers
Ivres par la crasse
Opprobre et regrets
Ô vautours de grâce, fuyez
Car il n’y a plus rien à prendre
Plus assez d’eau
Pour étancher la soif de ces narcisses
Si avides, qu’ils baiseraient leur propre reflet
Pas assez de sang
Pour satisfaire leurs besoins érectiles
Vautours de grâce, revenez
Car il y a tant de faux frères à pendre
Rеgarder le monde s’еffondrer
En emportant avec lui cette coupe
D’amertume, de larmes et de fange
Offerte aux porcs
Jambes écartées, face contre terre
La chair aux fers, ivres par la crasse
Opprobre et regrets