Les météores et les comètes percent la nuit
Le vent du nord a percé mon jacket,
Des heures et des heures qui passent
sans qu'une auto s'arrête embarré dehors.
Je sens tout d'un coup que là-bas
un homme m'envisage comme un bandit mal pris,
Je n'entends que l'écho de mon cœur qui débat,
Quand est-ce qu'on va sortir du bois ?
Ooh ! ooh ! La mélodie du trou
Dessous le pont les grands remous.
Où chus, qui chus, quessé qu'y veut ?
J'ai du m'tromper quequ'part,
Je lâche un cri dans le brouillard.
" Hey man, as-tu du feu ? "
Y fait signe que oui.
Enfin un signe de vie,
je m'approche de lui,
Dans la lueur de l'allumette
ses doigts brûlés par le frette ?
Voici ce qu'il m'a dit :
" La guidoune de l'hôtel
est sorti manger toute l'épinette noire ;
T'aurais pu rien à voir.
La Oil Can Quaker State a spillé
dans le réservoir
T'auras pu rien à boire. "
Ooh ! ooh ! La mélodie du trou.
Dessous le pont, oh les grands remous.
" Va dire à tes amis
que j'ai pu le goût à l'amour.
Va dire à tes amis
que j'ai pu le goût à l'amour
à l'amour.
On va se r'voir, on va se r'voir. "