La ou les vents tristes se taisent et meurent
sommellent mes lambeaux meurtris et mon ame décharnée
de ces rives exsangues j'émane
tel un spectre défiant le jour
A l'ombre du mal toute beauté se flétrit
sur ce monde vil mon regard porte
le courroux des dieux infernaux
mes yeux brulant d'une haine
dont la noirceur transcende le verbe
je n'ai que faire de cette foi stagnante
sur laquelle vous naviguez tels
des vaisseaux de chair impure
vos peurs sont légions, vos faiblesses multitudes
a l'ombre je me moque
de vos existances futiles
étrangle cette damnée race d'Abel O ruine
Dans tes replis sombres ou la foi vacille et s'éteint
quand de tes gouffres sans nom tu reviendras, chimère
je me fondrai en toi, glorieuse et ancestrale
lorsque tremblent vos fondations
repus et délié je m'évapore
a l'ombre du mal trouvant asile
dans l'éternité