Par le sang des arbres
Par le sang des arbres, l'énergie m'abreuve.
Etre magistral, monument à la vie.
Etre ancestral, grandeur asservit.
Tu restes le repère des druides,
Le garde mangé des souvenirs lointains,
Des mélanges insolites aux pouvoirs surnaturels.
Recueil vivant des récits philosophiques,
Grimoire millénaire des rites magiques.
Tu demeures là, toujours aussi majestueux,
Roi du monde, maître des secrets,
Tu attends ton heure, ta libération...
Le vent t'agite et te fait vivre,
Et vibrer te fait la brise, insouciant
Tu veilles sur les hommes.
Ces destructeurs cadeau du créateur,
Cadeaux bien malheureux
Pour notre Goa si fragile.
Tu rythmes nos vies au grès des saisons.
Tu génères l'ombre avec ton complice illuminé
Et plonge la terre dans l'obscurité.
Comme a put le faire le christ,
Ton sang nous désaltère
Et de vivre, il nous permet.