J’ai perdu en moi ce pouvoir infini
Lâchement la vie m’a repris mon identité
Les sons que j’entends et les mots que j’écris
Ne sont plus les miens, tous ceux qu’on m’a appris
Se sont égarés
Je ne ressens ni le froid ni la faim
Pas même l’eau ne me désaltère
Entre mes mains tout devient poussière
Maudits mes yeux n’entrevoient le reflet de ma vie
Maudit je vis sans ne pouvoir savoir qui je suis
Maudits mes yeux n’entrevoient le reflet de ma vie
J’ai laissé mourir cette envie de crier
L’utopie d’un rêve évanoui dans la cécité
Mes semblants de vie et la noble morale, ne font plus mes lois
J’ai perdu mes désirs et mon idéal
Je ne ressens ni la joie ni la peine
Un cœur maudit a brûlé mes veines
Mes lendemains ne sont que misère