Enfant je suis, enfant je resterai
Enfin je suis, soit
Soit dans tes yeux comme une douceur vague de l’infini
Qu’il en soit ainsi
Un si vient de s’échapper
Comme une couleur sombre dans ses idées
Délivré par un la, un ré
Un irréductible enfant que je n’laisserai s’en aller
Rien ne sert de jouer cent couleurs
Il en suffit d’une pour que la suite vienne à couler
Tu le sais comme moi, dès que la graine a germé
Il ne suffit plus qu’à arroser
Et regarder les fleurs se développer.
Mais à l’école de la créativité
Les sons sont permis, les sons de l’infini
Laissons donc les enfants développer leur génie
Généralement frustré, l’homme devient laid
Sommes-nous déjà clonés ?
Le clown, son nez
Voilà les professeurs rêvés
Rêver, j’en parle beaucoup
Car beaucoup trop de rêves passés au rabais
Rabaissés par des parents
Car pas rentable de rêver
Parentalement incorrect
Incorrection de ma part
Ne jamais parler d’éducation
Plutôt éduquer enfant comme poisson
Give me some music lord
Give me some music lord
A l’insouciance,
A cette insouciance qui nous berce
Alain sous science
Poison de la vie que l’ennui
Poison de l’avis que de vouloir toujours avoir raison
Raisonnons à six ans pour qu’à vingt l’on soit moulé
Mais c’est en vain, car l’idée de la passion peut tout ravager
Les graines, casser les fondations, et tout ce qui s’en suit
Et tout ce qui est construit peut être détruit,
Détruisons alors tout ce pognon
Et tous ces cochons lâchés
A la base, cochons, respect
Regarde toi médire les gens
Médis, médis, mais dis
Tu n’es pas plus grand
Si dans ce monde présent
Transpire dans tes dollars
Transpire dans tout ton lard
Mais l’art restera
Et toi seul tu te retrouveras
Enfin, j’espère, après
Il reste toujours une flamme à attiser
Give me some music lord
Give me some music lord
A l’insouciance,
A cette insouciance qui nous berce
Alain sous science
A tisser sa toile, on tue les papillons
Qui s’excitent petit à petit
Exactement comme une sucette pour un enfant
Moi-même je mets les pieds dedans
Dedans, à visiter plus souvent
Les sous sont du vent
Un mistral bien puissant
Qui peut tout emporter
Passions, amours
Amitiés
Heureusement, tu es là, joli poste de télé
Ah, télé, t’es laid
Amoureux de la laideur
Rendez-vous à 20 heures
Bref, je ne fais pas de procès
Procédons plutôt à l’éveil des idées
Qui comme Blanche-Neige
Et la pomme empoisonnée
N’attendent que le prince
Pour se faire réveiller
Mais la princesse dort
Et qui viendra la sauver ?
Peut-être qu’un bout d’étoile
Viendra s’échouer, mais je ne t’attendrai
Mon étoile
Est déjà trop abîmée
La terre prête à crier
Mais cette fois
Il n’y aura pas d’Arche de Noé
Cette fois, il n’y aura pas d’Arche de Noé
Give me some music lord
Give me some music lord
A l’insouciance,
A cette insouciance qui nous berce
Alain sous science
Alors courrons sur nos bateaux
Au plus profond ancrés
En craie dessinons
Un monde pas parfait
Mais parfaitement équilibré
Dans le sens des enfants
Et non dans le sang des enfants
Mondialisons le mot « manger »
Mondialisons le mot « manger »
Peut-être, je parle dans le vent
Mais le vent porte les sons
Jusqu’au bout de l’univers
Et j’aurais tenté de crier vie
En cet enfer
Avec vous tous mes amis
Tous dans le même trou
A regarder la lumière
Et faire l’échelle humaine
Pour sortir la tête de terre