Le jour se passe mon insomnie
La nuit arrive, le jour t’envie
Le jour se passe mon insomnie
La nuit arrive, le jour t’envie
rien ne t’efface, longue songerie
Pendant ces douces insomnies
Aux grands mots, les grands remèdes
les têtes hautes le pieds me cède
TH sont-elles bien éguisées
J’arrache l’odeur de mes pensées
La nuit, les songes donnent vie aux gens
le jour, leurs ombres suivent le présent
la file indienne, deux fois par jour
la nuit arrive, les masques sont lourds
Pour arriver un peu plus loin, sur soi
l’insomnie verte donne le chemin
libre court à ton cerveau
de choisir son porte-drapeau
Qui est le diable, qui ne l’est pas
Bon et mauvais, tout mélangé
des mots, des notes, et, des crayons
contre l’armée et ses canons
Pour garder au chaud ce souvenir
de nos années d’insomnie en sourire