Sous les néons pâles et mauves des cafés africains
Où même les femmes flânent feintent et font ça bien
Style métis ou mulâtre ou copie d'eurasien
Je sens les vidanges de l'amour qui passent
Hélas toutes sans m'enchanter
N'oublie pas que je reste en reste
Et que tout me rappelle tout
Ou ou a
Pour que tous mes je t'aime t'atteignent
Et te foutent le mal de nous
Ou ou a
Couché, toucher pas
J'ai l'empreinte de son corps encore au coeur moulée
Coucou j'ai beau roucouler
Allez-y à l'aise et laissez-moi ventiler les faux bananiers
Quand je pleure je kayake à crever
Aux limites du désert des chagrins
On se larme on s'essore et puis rien
N'oublie pas que je reste en reste
Et que tout me rappelle tout
Ou ou a
Pour que tous mes je t'aime t'atteignent
Et te foutent le mal de nous
Ou ou a
N'oublie pas que je reste en reste
Et que tout me rappelle tout
Ou ou a
Pour que tous mes je t'aime t'atteignent
Et te foutent le mal de nous
Ou ou a
Sous les néons sales d'ébauches j'ai jeté l'ancre à dessein
Indienne peuples ou gitanes pedigree incertain
Qu'elle soit sikh ou barbare cherokee tout est bien
Je prends toutes les nanas et les nounous qui passent
Hélas toutes sans m'enchanter
Mais surtout
N'oublie pas que je reste en reste
Et que tout me rappelle tout
Ou ou a
Pour que tous mes je t'aime t'atteignent
Et te foutent le mal de nous
Ou ou a
N'oublie pas que je reste en reste
Et que tout me rappelle tout
Ou ou a
Pour que tous mes je t'aime t'atteignent
Et te foutent le mal de nous
Ou ou a