Quand mon souffle gonfle ton calice,
Que le bleu de tes yeux palisse,
J'aime que tu t'alanguisses,
Que ton flanc s'investisse
Invoquant le pénis, je m'immisce.
Tu t'enroules, tu glisses comme du réglisse
Et la perle du milieu se dévisse.
Je m'élance, je quitte les coulisses,
Je me drisse et je foc la malice.
Regardez, gens de la terre.
Contemplez la future mère.
Quand dans tes yeux se glisse
La lueur des prémices
Que debout sur la lice,
Au sommet tu te hisses,
Du haut du précipice,
Tu plonges dans les délices,
Tu tournes et tu te visses
Pour une fille ou un fils,
Tu t'enroules...
Et que Dieu te bénisse
De m'offrir ce pubis,
De tes lèvres jaillisse
La folle odeur du vice,
Que jamais ne finisse
Ta vraie candeur de miss,
La fureur du désir de notre amour métis.
Tu t'enroules...
Regardez cet enfant d'amour
Qui s'éveille dans ce ventre lourd.