Y'a trop d'sensations à gérer ici, l’amour, la haine,
pour certains les drogues, l'alcool, les fantômes du passé nous traquent...
Heywa
Pourquoi ai-je si mal au ventre ? Moi qui m'vante d’être un homme dur,
Pourquoi ai-je si froid quand ils ventent ? Quelque chose me torture,
me bouffe l'oxygène, plus d’appétit quand j'déjeune,
p'tit à p'tit j’recens les coups comme si j'étais plus jeune,
j’sais plus où m'mettre dois-je admettre,
être affaiblit, caché entre les lignes de ma lettre,
perçois mon mal-être, en cette lettre,
douleur atroce, j’perds mes forces, j’craque tellement j’suis croc,
en train d'craquer, j’tire une tête de croque-mort, l’amour m’a drogué,
le cœur pourtant anesthésié a trouvé le nerf
vivant overdose et mon coeur un mort vivant,
j’voulais faire bien pour changer,
m'éloigner des dangers comme un voyou d’se ranger,
rongé par l'passé, triste vécu, j’rêvais d’affection, d'protection, pour m’sentir en sécu',
blazé par la routine qui m’use, blazé par les boites de nuit,
toujours assis quand tu t'amuses fatigué des mauvaises news.
Refrain (x2)
Les fantômes du passé me traquent comme un shlak, sortit de cure, à chercher,
un gars m’propose du crack faut pas j’craque,
remues pas l'couteau dans la plaie quand j’perds tout mon sang,
le regard perçant quand tu l’vois tu l’ressens.
J'moisis pas en prison, mais j’cohabite avec la poisse,
mon passé braque mon présent, le futur bloqué dans le sas,
resasse les souvenirs, les bons les mauvais délires,
recyclé en B.E.P car j’ressemble à mon avenir,
pendant qu'j'explose de rire tu peux compter mes chicos,
on m’a dit reste comme ça, c’est toi, c’est l’charme du ghetto,
si j’avais pas vécu ici j’aurais été quelqu’un d’autre,
si j’avais pas manqué mon père j’aurais fait beaucoup moins de fautes,
mêmes avec les scies, on bouffe du bois crois moi,
j’ai de quoi raser l’Amazonie moi et mon autre moi Housni,
chacun sa notion d'la vie, ses passages avides, sa maturité,
ses intérets ses poches vides que Dieu nou guide...
Entre croyants et non-croyants, comme un dépend
entre voyants et non-voyants, mais voyons,
Toutes les té-ci veulent s'en sortir comme Sami Nass'ri,
Marqué à vie, j'compte plus les rayures sur ma carosserie.
Refrain (x2)
C’est dur de m’donner de l’amour, en recevoir peu en échange,
où qu'on consomme ton humour, et ta tristesse dérange,
manque de respect peu d'gentillesse,
sauf quand ça t'arrange, qui m'rend si énervé et étrange,
c'est tous ces soucis qui t'rongent et qui t'plongent,
dans la solitude malgré la foule,
tout l'monde pense qu'à sa gueule, et ton besoin s'fait refoule,
tu t'replis sur toi-même et c'qui m'fout les boules,
C'est que tu m'fout la haine alors j'inspire à être cool,
j'suis dans l'sous-sol de l'amertume et tu me captes pas,
ne jacte pas sur ma vue c'est qu'tu m'acceptes pas comme je suis,
j'reviens d'loin épargne moi tes caprices,
y'a du mérite j'tiens la route avec mes deux pieds motrices,
grâce à Dieu, j'surmonte les épreuves ma preuve de sciences et de preuves,
sa manière d’faire qui font des rappels,
car ils font tout c'qu'ils peuvent pour sauver ses idées sont neuves,
quand j'vais crever mes œuvres mes musiques seront veuves.
Refrain (x4)
Les fantômes du passé me traquent comme un shlak, sortis de cure, à chercher,
un gars m’propose du crack faut pas j’craque,
remues pas l'couteau dans la plaie quand j’perds tout mon sang,
le regard perçant quand tu l’vois tu l’ressens.