OOh, yeeaah
Everywhere there are prisonners of love
Who will set them free, hear there voices crying
You know why you can never hear them now
Everywhere their walls look the same no lights in the street
Children smile, play again when our life might let them fall
Hey they're still singing our song straight from our ancesters cries
Years going by still no changes here how yes I feel that
Maybe you can feel what my heart believes
You and I could make our own heaven
Just scare to go outside why do we do it
Same missing excuses and your house full of fear
If big shoes in your mailbox
Children let but my heart cries
Why do we hurt one and other, killing love
Killing love, killing love, killing love
A peine 8 heures
Les gens se couchent avec le jour, la nuit naît déserte
Les réverbères lèchent les cloches vêtues de froid
Que la faim a tenue en alerte
La rue ne rit plus que dans les yeux des gosses
Qui la hantent comme la honte quand un aut'
A ses pieds fuit enfin le malheur
Et sa vie est trop pleine de fausses notes
Sur le terrain la peur gagne, peur de tout, de rien
De ne pas avoir assez de biens
La peur de ne pas donner assez de coups
La peur de finir moins haut que le voisin
Dansent, les liens de la meute dense
Le cœur pour écrin, serein, et laisse leur silence
Qui glacent le dos où souffrance et jouissance sont jumeaux
Y'a trop de pression dehors
On sort chacun dans son scaphandre, ouais
Et parler, pour quoi faire
Quand y'a les mains pour s'comprendre, ouais
Le crime devient un passe-temps dans la nasse
On se débat souvent, mais la chance trace
Pas le temps et on tombe de guerre lasse souvent
Mais la rue, elle, demeure, telle un veilleur des grands innommables
Seconde après seconde, heure par heure
Sa voie dure comme fer narre la crise fable
Une seule histoire sans fin, une boucle séculaire, un mauvais air
A peine huit heures les gens se couchent, seule la rue erre
Maybe you can feel what my heart believes
You and I could make our own heaven