Parce que trop de mâchoires bougent pour rien ou presque le décors
Reste le même, les acteurs restent les mêmes, le costume change pas les phrases
Ni le bleu dont ils nient le nocif, côté justice c'est actifed
La masse n'y croit que devant des chrysanthèmes
Et ce mal nécessaire à qui l'on confère le pouvoir d'un Dieu
C'est que des hommes, et me dit pas que ça t'étonne que tant de bavures aient lieu
Du ronflant du rond-point au Judge Dredd du ghetto
Tous pistent le marron qui nous colle à la peau
Matraque et lacrymo vidéo dans les journaux
Manifeste et prends des coups mec
Ailleurs au même moment des fous tournent la roue
Pour 4 sous on s'abstient de toute réflexion
Et chaque jours ne passe pas sans génuflexion
O.k. y a les States eux ils les montrent du doigt
Mais lorsque leur culture rapporte là ils l'importent chez moi
Tout comme ces séries nazes qui hypnotisent et repassent sans cesse
Les mêmes conneries se répètent et on acquiesce mec on acquiesce
Les promesses ! ça m'saoule
Les faux mecs ! ça m'saoule
Les fausses guerres, les contrôles pas clairs ! ça m'saoule
Tout le monde se jette la pierre et veut sa part du gâteau
Et on se crève pour des miettes pour eux c'est tout ce qu'on vaut
Et comme ils se gavent avec TVA essence tabac
Et comme c'est chacun pour sa face alors ça changera pas
C'est comme le Hip Hop envahit de juges et de profs
Et des gars qui se la racontent trop en soirée ça débloque mec
Ou bien ils captent rien à ce qu'on dit
Clairs sont nos vers frère le tout c'est de pas se tromper d'ennemie
Et chaque fois qu'on déraille on le sers
Si tu parles gangster c'est dans le son pas le sang
Rien de malfaisant, sans gun pourtant j'ai mis tout le monde les bras en l'air
Et c'est ça qui les dérange tous pour la même cause
J'suis clair avec mes potos, Hip Hop je dose
Je vis ma musique comme je la sens tant pis pour la promo
Pas de maison de disque ou radio entre ma feuille et mon stylo
Accroc de vérités non dites faudrait des audits
Au lieu de nous leurrer avec des docs vitrines sur les riches
Crée les jalousies, l'envie des p'tites gens grandie
Jusqu'au jour maudit où le pas est franchi
Les voilà dans l'arène tas de chair humaine cherchant à becter
Face à du faux social réglant des faux problèmes s'inquiéter
C'est pas leur fort mais le sport ne sauve pas tout le monde
Et on les regarde jouer avec les restes, t'as les droits de l'homme
Que si t'as les papiers, pas assez payé ils se servent à la caisse on le sait mais on laisse
Un casse en costume c'est plus classe ça dispense de justice, faut que ça cesse
Qu'on se foute plus de nos gueules comme ça ouvertement
J'attends le moment impatiemment où ils le payeront chèrement