Faxez-me,
Faxez-moi.
J'entends,
Je reçois
Votre humeur de l'instant
Qui passe
Dans vos mots
Ecris là.
Je lis
Et je vois
Que vous pensez
Toujours
A moi.
Faxez-moi,
Faxez-moi
Vos émois,
Fax d'amour
Entre nous
Où les mots
Sont fous,
De vous à moi,
De moi vers vous.
Non,
C'est mieux
De ne pas
Se connaître.
Cela changerait tout.
Peut-être
Votre impatience
Devient démence.
Laissez.
Laissez,
Que se grisent nos âmes.
Surtout
Ne perdons pas
Le charme,
Le charme
Etrange
De nos échanges.
Que j'aimerais
Garder
Vos fax,
Que jamais l'encre
Ne s'en efface.
C'est beaucoup de vous
Jeté-là
Par la magie
De cette invention
Diabolique
Qui rend votre désir
Magique.
Vous êtes là,
Tout près
De moi.
Faxez-me.
Faxez-moi.
J'entends,
Je reçois
Votre humeur
De l'instant
Qui passe.
Faxons-nous
Des mots doux,
Petits riens du tout
Qui, les uns aux autres,
S'enlacent.
Faxez-moi.
Faxez-moi
Vos émois,
Fax d'amour
Entre nous
Où les mots sont fous,
De vous à moi,
De moi vers vous.
De l'aube porcelaine
Jusqu'à la nuit de Chine,
Je guette
La seconde divine
De nos rendez-vous,
Mais parlez-moi :
Ditez-moi vos délires.
Les hommes meurent
De ne rien se dire
Mais pas toi,
Pas moi,
Pas nous.
Je peux suivre
Tous les voyages
Inscrits là
En haut de la page :
Marvinska, Singapour,
Qu'importe !
Si la distance est longue,
Il suffit de quelques secondes
Et vous serez là,
Près de moi.
Faxez-me.
Faxez-moi.
J'entends,
Je reçois
Vos humeurs
De l'instant
Qui passe.
Faxons-nous
Des mots doux,
Petits riens du tout
Qui, les uns aux autres,
S'enlancent.
Faxez-moi.
Faxez-moi
Vos émois,
Fax d'amour
Entre nous
Où les mots sont fous.