Toi contre moi, il est bête à pleurer
cet orgueil des parents déchirés.
Toi contre moi c'est un combat, on se déchire on se bat
aidés par nos avocat!
Toi contre moi, contre le monde entier,
sans répit, sans merci, sans pitié.
Quand l'amour meurt, ça devient chacun pour soi,
mais les enfants dans tout ça?
Quel est leur tort, quel est leur crime,
pourquoi seraient-ils victimes
de notre échec à nous deux, pourquoi eux?
Qu'ont-ils fait pour souffrir de nos problèmes,
eux qui sont ce que quand même nous avons fait de mieux?!
Toi contre moi, quelle raison donner
au pourquoi des enfants étonnés?
Toi tu voudrais me les ôter, je devrais les emprunter,
les prendre et les rapporter!
Toi contre moi, à ce jeu sans issue,
il ne sort ni vainqueur ni vaincu.
Au bout du compte, il n'y a que les enfants
qui pour finir sont perdants!
Non aux sorties à la sauvette, aux dimanches et jours de fêtes
que peut accorder la loi chaque mois!
Tes amis auront beau dire et beau faire:
Je remuerai ciel et terre,
tu ne les auras pas!
Toi contre moi, c'est l'enfer, c'est l'horreur,
et pourtant hier, c'était le bonheur!
Toi contre moi, c'était la vie, ses merveilles et ses folies,
dans tes bras et dans ton lit!
Toi contre moi, ce passé qui nous lie,
il faudrait le garder à tout prix.
Se retrouver face à face au Tribunal
ne nous ferait que du mal!
Viens! Faisons amende honorable, évitons l'irréparable
et le point de non retour, pour qu'un jour
affleurant de ce drame pitoyable
il ne reste plus que toi contre moi, mon amour!